Viscry dors, et l'esprit se déroule, s'enroule, s'enlise dans ces marécages de boue...
Finit par se noyer, à l'envers, à l'entrée du monde, de mon monde. Le temps s'immobilise, s'écartéle. Oscille, à la dérive. Et pouvoir gouter à ces autres choses ; Pouvoir se complaire de plus, que l'ivresse des profondeurs. A deux ou trois pas de là, des étendues desertiques faites de nos anciennes complaintes, s'étirent. Quand les mots s'avalent, que l'esprit s'énlise... de la gerbe de mots en décomposition. Il y a comme un goût de chair à les voir se tortiller sur le papier, dans l'attente d'un peu d'encre rouge. Dans l'attente incertaine d'un autre rêve à s'avourer.
Viscry s'égare là où règne le trouble en maitre. Dors. Chute et poursuis quotidiennement un conte vaporeux.

Alors quand l'heure viendra,
je dessinerai des songes de nos rêveries,
pour devenir autre chose qu'une bête qui meurt.