Freak.Jungle

Un bruit qui meurt.



Viscry dors, et l'esprit se déroule, s'enroule, s'enlise dans ces marécages de boue...
Finit par se noyer, à l'envers, à l'entrée du monde, de mon monde. Le temps s'immobilise, s'écartéle. Oscille, à la dérive. Et pouvoir gouter à ces autres choses ; Pouvoir se complaire de plus, que l'ivresse des profondeurs. A deux ou trois pas de là, des étendues desertiques faites de nos anciennes complaintes, s'étirent. Quand les mots s'avalent, que l'esprit s'énlise... de la gerbe de mots en décomposition. Il y a comme un goût de chair à les voir se tortiller sur le papier, dans l'attente d'un peu d'encre rouge. Dans l'attente incertaine d'un autre rêve à s'avourer.
Viscry s'égare là où règne le trouble en maitre. Dors. Chute et poursuis quotidiennement un conte vaporeux.

Alors quand l'heure viendra,
je dessinerai des songes de nos rêveries,
pour devenir autre chose qu'une bête qui meurt.

Mes jeux violents ne conviennent plus.
Les néons s'éteignent dans le bar, ses miaulements avec ; Et la lassitude de se dire que la plupart des personnes présentes ne font pas la différence entre Bobby et moi. Peut-être que demain, peut-être que lorsque patricia aura eu le courage de passer la porte, peut-être que lorsque les séries se condenseront, peut-être que les cafards rongeront moins nos chairs. Psychoses du tirroirs, l'acide gêle mes sucs.

Des corps qui ne pardonnent plus . Bouche en suspensions et toile plastique, cesses d'accrocher tes rêves aux rideaux rouges de l'appartement, ça déteinds sur le canapé en cuir . Et ces bouts de chairs que tu abandonnes sur le parquet , quand ça filtre , quand ça cogite , restent étalés au sol ; on l'enttendrait presque murmurrer et éparpiller ses cendres entre deux spasmes . Une apologie de la laideur .

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